Mon interview pour le magazine Men's Health

Coach sportif à Lausanne : Fernandez Training  dans Men's Health - Transformez votre corps et atteignez vos objectifs de remise en forme

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Il y a quelques semaines, j'ai été interviewé par le célèbre magazine américain Men’s Health. Véritable référence dans l’univers du sport masculin, il est lu par 22 millions d’hommes dans le monde. Cette expérience est une véritable consécration pour ma carrière de coach sportif à Lausanne, car depuis tout petit, je lisais ce magazine, ce qui a nourri en moi une volonté farouche d’y voir publier un article sur ma vie et mon parcours. Dans cet article du Men’s Health, je partage mon parcours atypique de coach sportif atteint d’une paralysie cérébrale.

Une Enfance Difficile Marquée Par Le Handicap

Mon interview dans le magazine Men’s Health commence par mon enfance. Coach sportif exerçant à Lausanne, c’est une période très difficile dans ma vie qui est rythmée par un handicap consécutif à un grave trouble des mouvements dès la naissance.

Je suis né le 13 janvier 1993 en Suisse. Mes premières difficultés motrices apparaissent après ma première année de vie, l’âge auquel la plupart des enfants font leurs premiers pas. Alors que le problème persiste jusqu’à mes 2 ans, une consultation et des examens révèlent que je souffre du syndrome de Little, aussi connue sous le nom de paralysie cérébrale ou de diplégie spastique infantile.

Alors s’engage le combat de mes parents pour trouver un spécialiste capable de l’opérer pour lui permettre de retrouver sa motricité. « Pendant ce temps, mes parents cherchaient un spécialiste pour m'opérer, soit en Suisse (où j'habite), soit à l'étranger, mais sans succès, car les chirurgiens pensaient que c'était trop risqué de m'opérer à l'époque. ».

je serai opéré une première fois par le professeur André Kaelin à l’âge de 5 ans, puis une seconde fois à l’âge de 9 ans. Ses différentes interventions lui m'ont permis d’améliorer ma marche, car jusque-là le je marchais essentiellement sur la pointe des pieds et avait, de ce fait, une démarche saccadée.

Le Véritable Combat Pour L’intégration Sociale S’engage

Après le combat contre la maladie, je dois maintenant me battre pour m’intégrer socialement. Très tôt, je montre une volonté farouche de vivre une vie comme la plupart de mes camarades.

Je refuse d’aller en école spécialisée pour enfants atteints de paralysie cérébrale et exige d’effectuer un cursus normal dans une école publique. Je dois malheureusement essuyer les taquineries des autres enfants en raison de ma démarche peu commune.

« L'école pour moi a été une étape assez étrange, car au début je ne me suis pas rendu compte que j'avais une démarche différente des autres. C'est dès l'école primaire que j'ai commencé à remarquer que cela me touchait, car en cours de gym j'étais toujours le dernier à être choisi pour n'importe quel match. », confie-t-il.

Face à la cruauté des autres enfants, je n’ai pas hésité à me défendre, ne me sentant pas différent du fait de mon handicap. Cette volonté de vivre le pousse à choisir le sport, d’abord pour améliorer ma condition physique, puis comme activité professionnelle.

Du Hobby À La Vocation

Mon premier avec le sport se fait alors que je n'étais qu’un adolescent de 15 ans. À l’époque, mon handicap m’obligeait à me rendre en salle de sport 3 à 4 fois par semaine et pour m’affranchir de cette contrainte, je décide de franchir les pas d’une salle de sport situé en face de mon domicile.

« J'ai découvert un monde qui m'attirait beaucoup et j'ai appris à apprendre à prendre du muscle et à perdre du poids, car après toutes ces années j'étais en surpoids et je commençais à me sentir complexe. », explique le coach sportif.

« Après avoir commencé à faire de l'exercice, j'ai vu un changement physique et je me suis senti à l'aise dans ce fitness, car j'ai trouvé de la famille et des amis que je n'avais pas nécessairement à l'extérieur. »

Ce qui était pour moi un moyen de combattre mon handicap devient très rapidement une vocation. À l’âge de 17 ans, j'intègre une école pour devenir coach. J'enchaîne ensuite avec une formation en rééducation sportive et en préparation qui dura 5 ans.

Cette période de formation a été celle de la révélation. Mes acquis me permettent de m’occuper de moi-même, de travailler la mobilité de mes membres inférieurs avec les entraînements. Je comprend aussi l’importance de la performance.

Un Parcours Qui Dicte Le Coach Sportif Qu’il Est Aujourd’hui

Animé d’une profonde envie de faire carrière en tant que coach sportif à la fin de mes études, mais confronté à plusieurs refus d’embauches à cause de mon handicap. Dans mon interview au Men’s Health, j'explique : « […] il y avait même des clubs qui ne regardaient que ma façon de marcher au lieu de mes compétences professionnelles. »

Je décide alors de prendre ma revanche sur la vie en me lançant comme coach indépendant. « C'est après ces rejets que j'ai décidé de devenir indépendant parce que je ne me sentais pas à ma place dans le fitness étant jugé pour un handicap qui ne m'a jamais laissé les connaissances ou le désir de performer dans ce travail. », déclaré au magazine.

Aujourd’hui, ma motivation profonde est « d'offrir des solutions aux gens pour qu'ils puissent avoir une vie plus saine. » Personal trainer à Lausanne, en Suisse, j'accompagne principalement les « personnes ex-sédentaires qui souhaitent changer leur mode de vie, que ce soit au niveau de l'entraînement et de la nutrition ou les deux. » Mon carnet d’adresses contient également des sportifs de haut niveau, des sportifs professionnels et des footballeurs de Première Ligue.

 

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